INFO – BEP : ABUS
ABUS
FO vous a fait part dernièrement de la situation des agents de la BEP et sous la pression ( et uniquement sous la pression !) a obtenu qu’un dossier les concernant soit retiré de l’ordre du jour et qu’une véritable concertation avec les agents soit planifiée.
Véritable, car nous nous sommes rendus compte que la vision offerte par La Direction de la DPSCM aux Décisionnaires était toute personnelle et surtout totalement mensongère.
Comme dans d’autres dossiers par ailleurs, nous entendons parler de réunions fantômes, de concertation avec les agents dont il n’ existe aucune trace.
Comme si il suffisait de déclarer qu’il y a eu un dialogue pour justifier d’une réorganisation.
A cela il faut ajouter des méthodes managériales qui procèdent de la pression, de l’intimidation et d’une forme de harcèlement qui n’a bien évidemment pas lieu d’être, mais qui surtout s’exerce sans même prendre la peine de se cacher.
Depuis le mouvement de grève ( doit on le rappeler ? Légal ! ), notre délégué syndical FO et ses collègues bénéficient d’un traitement spécial de la part d’un encadrement zélé qui n’a visiblement pas apprécié que les agents exercent leur droit d’expression et osent contester la vision de leur Direction pour leur avenir.
Nous avons dans nos différentes publications, alerté les autorités sur ces pressions exercées sur les agents pour les dissuader de poursuivre la contestation, sans que cela n’entraîne un intérêt marqué de la part de nos dirigeants.
A titre d’exemple, les agents de la BEP, qui avaient affiché une photo de la « Tribune Le Progrès » symbolisant leur mouvement ont eu leur visage gribouillé, effacé, et l’origine de cette action stupide, puérile, voire violente, ne fait aucun doute.
Cela peut paraître anecdotique mais tout de même c’est inquiétant, car accepter de telles méthodes reviendrait à contester aux agents le libre exercice de l’expression démocratique, et entériner le fait qu’il serait légitime de la part de la Direction de pratiquer le management par la terreur.
Ce n’est un secret pour personne ( à part peut-être pour nos grands chefs ) que la DPSCM souffre d’un management sujet à interrogations.
Nombre de collègues, en off, s’en plaignent sans que cela ne provoque à minima un intérêt marqué de nos responsables.
Les remontées sont identiques de tous les bords, PM et administratifs.
Une fois de plus, nous devons faire le constat qu’à un certain niveau de responsabilité, on admet que les règles de conduite, le cadre, ne s ‘appliquent pas.
Cela au nom de la sacro sainte cohérence de la chaîne de commandement, qui s’apparente ni plus ni moins dans ce cas, à un grave défaut de contrôle de la part de l’employeur ( pour qui cela reste un devoir ).
Nos collègues de la BEP et au delà même , doivent savoir que notre rôle d’Organisation syndicale FO est de leur apporter le soutien qui leur est dû.
Nous n’accepterons pas l’inacceptable et veillerons à ce que les comportements hors cadre de la hiérarchie soient sanctionnés.
N’oublions pas que le fait d’être dépositaire d’une autorité et d’en abuser constitue en droit une circonstance aggravante.
Notre terrain est le social, mais FO saura le dépasser si nécessaire et porter l’affaire sur un autre plan, si nos alertes se trouvent confrontées à la surdité et au mutisme des autorités.